Riobamba Chimborazo en vélo
Dimanche 19 septembre
RIOBAMBA
... Oui, il fait plus chaud mais l'après-midi au coin du feu n'est pas négligeable!
Je rencontre à l'hôtel deux barroudeurs, crapahuteurs de las montañas. Mateo et David, toulousain et lillois exilés sur l´Ile de la Réunion. Blablabla et Blablabla... Nous nous quitterons mardi 21. Eux iront sur la côte, je continuerai vers le sud, vers la frontière péruvienne... ;)
Lundi 20 septembre
Le Chimborazo en vélo
Il fait beau, le ciel est dégagé, les yeux sont explosés, et le petit déjeuner vitaminé!
Mateo et David m'embarquent dans une journée aventure. Location de vélo, casque, gants, genouillères, coudières et masque de terrorriste.
Nous voilá perchés à 5000 mètres, la goutte au nez (si vous regardez bien, vous la verrez) non pas au pied mais au genoux du Volcan Chimborazo.
Il fait très très très froid. Mes doigts sont tellement gelés que je ne les sens plus.
Le paysage "el paramo" est d'une pure beauté. Nous descendons sur 40 kms avec Julio, notre super guide au look d'enfer.
Ouais bon, ça va quoi... ça monte un peu ok!
Mateo et David tracent au travers des routes, s'éclatent en hors piste et on se retrouve à certains embranchements. Avec Julio à mes côtés, je prends confiance, la route varie entre graviers, terre sechée, herbe, petites rocailles, asphalte... le dénivelé est de 2000m. C'est top surtout dans un tel paysage oú nous ne croisons que vigognes, lamas et taureaux (il y a beaucoup de ganaderias).
lamas séchés...!
A 3800m, nous traversons des villages isolés oú les habitants sont généreux en sourires et "Buenos dias"... C'est extraordinaire!
18h00, il commence à faire nuit noire et là, c'est le drame. Nous perdons un homme!
Après quelques minutes de descente dans le noir sur une route de gravier, nous constatons que Mateo n'a pas suivi. Nous convenons qu'il n'a pas entendu qu'il fallait tourner à droite, trop concentré sur le réglage de sa lampe frontale.
Nous décidons alors de continuer sans lui vers Riobamba. David et moi (sans lampe) évoquons l'idée de rentrer en camionetta mais le guide (sans lampe!) s'obstine à finir en vélo... sachant que nous avons encore 12 kms facile à nous farcir. Après un petit morceau de route sur la voie ferrée (non éclairée, je précise...), nous arrivons à une cimenterie oú une vingtaine d'ouvriers nous accueillent vivement. Nous faisons objet de distraction. Bref, il est assez clair que la route est trop obscure par la voie ferrée et trop dangereuse par la panaméricaine et les ouvriers valident mon mini caca nerveux pour rentrer en camionetta.
Bref, cétait bien drôle tout ca... Mémorable!
Nous avons retrouvé Mateo en chair et en os à l'agence et on est parti se faire un repas de mec: un steack avec une grosse patate!
Mardi 21 septembre
Journée bus fatiguante entre Riobamba et Cuenca.
Je suis installée dans une petite chambre dans un hôtel bien sympatico.